(d’après « Le zizi », P. Perret, 1974)
Quand on rentre en loge on croit encor’ ô gué, ô gué À l’égalité mais les décors ô gué, ô gué Nous font vite tourner la tête On se sent vraiment tout bête Avec un tablier blanc Pas vraiment flamboyant Notre surveillant si sympathique Nous en explique toute la mécanique
Il dit nous allons planter l’décor ô gué, ô gué C’est l’cas d’le dire et d’abord ô gué, ô gué Faut parler du tablier Des cordons et des sautoirs Et tous ces colifichets Ont-ils tant de pouvoir ? Et sans hésiter il nous dessine Un frangin qu’a une drôle de bobine
refrain Tout tout tout Vous saurez tout sur les décors Les vrais, les faux, les laids, les beaux En carré-long ou bien en rond Le gros tricorne, le p'tit chapeau Le baudrier sans son épée Tout tout tout tout J’vous dirai tout sur les décors
Des décors y'en a d'toutes les couleurs ô gué, ô gué Des boulangers jusqu'aux ramoneurs ô gué, ô gué Y a le tablier tout blanc Avec la bavette puis sans Kiaccompagne l’apprenti Du nord jusqu’au midi Y a celui du maître bordé d’un ruban bleu À moins qu’i’ soit rouge des fois que ça f’rait mieux !
|
Y a des M, des B, des piafs, des clés ô gué, ô gué
Tout un tas d’machins super-brodés ô gué, ô gué
Y’a des rosaces des bijoux
Des breloques autour du cou
Des cordons et des sautoirs
En couleurs… ou tout noirs !
Y a nos nationaux qu’en ont des tout dorés
Ça brille à l’Orient comme ça on les r’connaît !
refrain
Y a les Français qui s’habillent en bleu ô gué, ô gué
Mais attention des bleus… y’en a deux ô gué, ô gué
Du côté des Écossais
Les « anciens » les « acceptés »
C’est le rouge qu’ils aiment bien
Faut pas êt’ daltonien
Comme Écossais y a aussi des « rectifiés »
Et ben eux c’est l’vert qui les fait saliver
Un cordon de maître ça sert à quoi ? ô gué, ô gué
À porter l’épée mais j’la vois pas ô gué, ô gué
Cette marque d’égalité
Aujourd’hui est oubliée
Sauf chez ceux qu’utilisent un
Rituel 1801
Et que dire de ceux qui préfèrent le poignard ?
Faut-il avoir peur sur le parvis le soir ?
refrain